Un mois de mars à la Martinique
Comme ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit un article comme ça et que ça me démangeait carrément… Voici : un mois de mars à la Martinique !
Un mois où on se ravit d’avoir pu publier en si belle position une si belle rencontre. Celle d’un artiste si important pour soi. Un artiste qui fait du bien au soi et au Nou (mot qui interpelle par son orthographe pour interpeller sur la grandeur de sa signification, celle de sa prononciation : l’unité du «Nous ». Une décontraction orthographique et reconstruction sémantique pour une vraie prise de conscience).
Et puis… « Solda Lanmou sé pa an bisounours ». Et quel bel exemple de ses grands fwèw, de ses grandes seuw, qui Solda Lanmou déclarés ou pas, mettent en action cet amour, cette positivité, ouvrent cette voie en toute humilité ! Mèsi pou sa, merci pour l’inspiration, pour le love, pour soi, pour nou !!!
Un peu comme d’habitude, des leçons de la vie, des leçons d’humilité. Peut-être un jour l’humilité viendra-t-elle avant la leçon qui sait ? Continuer à le travailler… apprendre à regarder avec des yeux d’amour, comprendre que toute situation s’aborde avec différentes postures et qu’il s’agit de ne pas regarder en tant que juge ou critique pour rabaisser mais avec amour.
Grandir de beaux échanges… tirer une belle et douce leçon… « Sé dé bagay ki ni : faché épi défaché », c’est tout bête, mais sa fout vré hiihii !
La question de l’équipe, le travail d’équipe, entre autonomie et collectif, le plus dur dans le collectif étant d’être en autonomie, car en doute un peu flou à propos de ce qu’on apporte.
Processus pour apprendre sincèrement à s’écouter. Comprendre ses lacunes, arrêter (un minimum au moins) le « feeling », « l’inspiration » pour travailler franchement et appliquer la méthode un peu plus scolaire…
Apprendre à s’écouter, pas que scolairement, mais vitalement.
Une petite rechute, mais hop! on remonte en scelle, on repart pour essayer d’y aller un peu plus doucement dans ce processus de socialisation, mais de ne pas s’en priver, en tout cas d’invalider toutes ces peurs irrationnelles.
Bannir certaines postures, certaines émotions, pour avancer franchement. Grandir et apprendre. Apprendre qu’on a pas appris, tirer des leçons de ce qu’on n’a pas compris ! Car même si souvent dans l’incompréhension on se suppose cause, à un certain niveau, on aime à se le cacher.
Jolies rencontres, jolis échanges, jolis projets, belles réflexions sur fond exotique de campagne présidentielle. Se pose cette question de l’appartenance à cette nation France quand on se fait un peu propagander sur un « monde instable », par un gentil militaire, mais pas trop car « ce n’est pas une campagne de recrutement! » . Alors oui, se questionner sur l’appartenance à cette nation. Mais bon, se souvenir que ce n’est pas que ça…
Et puis, voir se lever en unité cette « terre d’eaux abondantes » pour réclamer l’application sincère de cette loi d’assimilation, (et toutes celles qui l’ont suivie) celle de ne plus être des citoyens de seconde zone…
Et puis, live-love-lava, an listwa pou viv li in love dans une productivité magmatique… Une belle performance de An-Nou, une scène Mi Sé S’Lam particulière avec Simone Legrand en vrai hiihii ! Et puis jazz à la Pointe, et puis tous ces plaisirs, ces sourires…
Merci à ceux qui ont façonnés ce mois de mars. On continue !
Et le votre ?
