Rencontre avec INES KHAI à Dublin

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Hi guys ! how are you doing ? Hope and wish all is well…

Today I come back with an interview of the beautiful Ines Khai to share you a little bit of what I received of this land ! I had been in Ireland, a land with different common points with the Flower Island… a big island, where, there is a century ago, in 1916, took place the « Easter Rising« .

Yeah, I have been missing from the Flower Island for 3 weeks on the beginning of July !

And that’s why I missed those exceptional concerts of Erik & The Keys, G’Ny and Meemee Nelzy… That’s why I hope you went and will tell them to me !

Why do I tell you this ?

Because, I’m sure that you all know how much I was waiting for those concerts, really exceptional : Concert of Erik about all his work, real first time of G’Ny (after the 2014’s Girlz Akoutik), first time (and I hope there will be another one) for the Meemee Nelzy’s deEPly rooted project !

And about all of them, I think you understand that they are all linked to Kako Mizik in their own way… Like Ines Khai !

So I’m no sad, because I’m so lucky, (in the shamrock’s country of luck lol) !!! I’m so lucky, the beautiful Ines Khai accepted to met Alychouette somewhere in Dublin.

Come on, I’ll tell you this beautiful meeting… And a little bit of this great trip !

A great initiatory trip, yes Alychouette, has grew up now, not really the end of shyness, but one the way…!)

Sommairement, voici ce que vous retrouverez dans cet article, vous pouvez cliquer directement sur une partie pour y accéder…

Voila donc un article où je vous propose de découvrir Ines Khai ! Je vous embarque aussi pour quelques images de Dublin, et un aperçu d’un peu plus de l’Irlande que Dublin aussi. Ainsi, Ines elle, nous dévoile un peu comme ça se passe là bas, la musique en Irlande. Et puis on aborde évidemment le sujet de Kako Mizik, on fera une petite boucle auprès de la réalisation et on finira par la playlist de la chanteuse !

(Vous vous souvenez du bouton pour les ancres dont je vous parlais dans le dernier PartagedeDécouverte ? Eh ben c’est pas automatique lol…)

Rencontre avec INES KHAI à Dublin

Qui est Ines KHAI ?

 

Ines Khai est une guadeloupéenne qui a vécu en France pendant des années. Elle commença à faire de la musique par le théâtre, car elle travaillait avec la compagnie les Acharnés, avec les spectacles Malcom’X, Requiem Opus 61, ou encore Vive la Feance, elle y chantait, et c’est ainsi qu’elle a commencé.

Par période, il est arrivé qu’elle vive un peu de la musique. Après ses études, elle a enchaîné sur la grosse tournée de Malcom X, donc elle ne faisait que ça, avec le Gospel. Mais il y eu également des périodes un peu plus creuses. En Irlande par exemple, le statut d’intermittent n’existe pas, ainsi en ce moment, elle alterne.

Discographie

En parallèle elle avait commencé à ecrire son propre répertoire, ainsi,

  • En 2009 elle sorti un album Soul et Kako Mizik : Bwabwa, dessus on peut y retrouver les Djs Phonie et Exxós grâce à qui elle approche le Ka. Son premier tanbouyé lui sera d’ailleur présenté par présente par phonie
  • En 2012 , c’est la sorti d’Amazon un album avec les 7 rythmes du Ka, ainsi on retrouve sur chaque morceau tanbouye et Ka.
  • Apres Amazon la, il lui fut plus compliqué de travailler avec des musiciens. En effet, quand elle habitait à Cork avec un batteur et un bassiste afro américain, ainsi qu’un percussioniste fan de Fanswa LADREZEAU, ils montèrent le groupe Pitak. Cepandant, depuis elle a déménagé et ainsi, en tout début d’année 2016 elle nous proposa le titre « Tonbé Lévé« , Guitare Voix.

 

span>Le groupe Pitak, lui a permis de faire pas mal de dates, dans de grandes villes comme belfast, comme dans de beaucoup plus petites, avec des salles pleines, car le public irlandais est curieux de nature et très réactif.

Cepandant, depuis qu’elle a déménagé, elle se concentre sur l’écriture et la guitare.

Alors même si la chanteuse voudrait bien continuer dans ce sens, (vers le ka), elle n’a pas de tambouyé, et si les la technologie permet de travailler dans ce sens pour les enregistrement, cela est plus compliqué au niveau des lives. Avec Pitak elle avait fait une tentative Djembé/Batterie, mais… « le Ka est irremplaçable » (NDLR: comme l’a d’ailleurs dit Guy Konket « un ka c’est un ka, ça ne peut pas être autre chose« ).

span>De plus, ces dernières années, la question dit-elle reste « est-ce que les gens s’intéressent vraiment aux albums ? »

Elle ne sait pas, car l’objet disque a disparu, le rapport est complètement différent. Et puis, elle n’aime pas enregistrer de toute façon, le premier CD « Bwabwa » naquit car il lui fallait un disque pour faire du live, il était le début de quelque chose, ainsi il fut suivi par « Amazon ». Mais pour elle, enregistrer reste toujours une corvée par rapport au live.

Dublin, a big and cosmopolitan city where people are so friendly ! A place where art has a beautiful place… musicians in all streets, all bars !

 

Rencontre avec INES KHAI à Dublin
Rencontre avec INES KHAI à Dublin
Rencontre avec INES KHAI à Dublin
Rencontre avec INES KHAI à Dublin
Rencontre avec INES KHAI à Dublin
Rencontre avec INES KHAI à Dublin

I had the opportunity to discover a little bit more of Ireland than Dublin, see a little movie of my trip at « The Cliffs of Mohers ».

A beach in Dublin, at Howth

A beach in Dublin, at Howth

Une belle ville, mais pas vraiment considérée comme une destination de prédilection… 

Ines Khai en Irlande ?

Ines est une guadeloupéenne qui se retrouve en Irlande, mais aussi et surtout une citoyenne du monde du coup, elle explique comment elle a su prendre l’opportunité, comment aujourd’hui elle est plus apte à la mobilité.

Par rapport à une opportunité professionnelle de son mari, et plus grands choses qui la retenait forcément en France, ils décident de partir. Ils se lancent et c’est vraiment la grande découverte !

 

Dublin :

Ainsi, elle nous parle de Dublin où se trouve un rapport un peu différent à la musique par rapport à Cork.

On y trouve beaucoup de personnes en train chantant, jouant de la musique traditionnelle, notamment dans les rues et les bars. Les gens aiment la musique à Dublin, les concerts ne sont jamais vides.

En fouillant à Dundalk, elle a trouvé un studio, et ce qu’elle peut en dire, c’est que musicalement, ils sont très ouverts, ce qui est un choc par rapport à la France (ou paradoxalement, il existe le statut d’intermitent).

D’ailleurs, il existe une association antillaise « Yékrik ireland » qui organisait la journée de la Francophonie, ils faisaient venir Ziloka, elle pour jouer voulait un peu d’harmonie à côté du tanbou, ka, et le tourneur lui a simplement présenté du monde.

La leçon : c’est que quelque fois, il faut prendre des risques.

Kako Mizik

Pour Ines : « Si j’ai bien compris, Kako Mizik, la base c’est la musique traditionnelle, la Caraïbe, ça mélangé avec d’autres influences, de musique urbaines avec toujours cette couleur caribéenne ». Ce qui est intéressant, car quand tu évolues hors de tout ça tu peux être exposé à d’autres genres musicaux, par exemple Paris en cours de Gospel, elle a acquit des techniques américaines, mais elle n’en changeait pas d’identité, elle restait caribéenne.

Ainsi Kako Mizik c’est « L’ouverture sur les cultures urbaines, tout en restant profondément caribéen ». C’est cela, au niveau du beat.

« C’est logique », avant Bwabwa, elle fut traumatisé par Le premier album d’Erika Badu. Elle n’a toujours chanté qu’en créole, au début avec un groupe de Soul pure, elle appelait ça « Soul Kreol », c’était en fait de la démarche de Nu Soul. Dj Phonie, transcrit ce qu’elle faisait avec ce groupe là.

Ainsi ce concept Kako Mizik « tend justement à revaloriser notre différence culturelle et identitaire mais aussi générationnelle de façon fusionnelle. Ceci sans rejeter ni nos racines et valeurs, ni à la fois notre désir de modernité et notre soif de prendre part au dessein de ce monde.« 

J’aborde le sujet avec elle, livre à la main… celui intitulé « Les cultures urbaines dans la Caraïbe » sous la direction de Steve Gadet (celui qu’on a l’habitude de nommer « Fola le MC » sur le blog), c’est un ouvrage collectif, dont je citerai ici le dernier article « Entretient avec Janluk Stanislas alias Slas Esthétique audiovisuelle et cultures urbaines aux Antilles » de Steve Gadet, un entretient avec un réalisateur qui a notablement travaillé avec ces artistes faiseurs de Kako Mizik.

Je me permets d’ailleurs d’ouvrir une grande parenthèse sur le dernier film publié en streaming sur Cinémawon : « Trafik D’info« , film qui se trouve être par conïncidence de Janluk Stanislas dit « Slas »…

En ce XXe siècle, l’information est l’enjeu de tous les trafics. Dans un quartier dissident d’une petite île de la Caraïbe, Jouwa, jeune agent d’une organisation rebelle, s’apprête à livrer une info capitale. Traqué, il tente de s’échapper pour la sauver. Un jour, celle-ci est retrouvée par un enfant appartenant à une communauté organisée, fruit de la résistance menée par l’organisation rebelle. L’info que prône le droit à la liberté a atteint son objectif.

Le nouveau film sur cinemawon.net

À propos de clip…

span>Vous pouvez chercher, il n’y a pas (encore?) de clip d’Ines Khai. Pour elle, c’est sûr, si elle en fait un, elle veut que ça soit avec Slas. Car selon elle, un clip c’est aussi de l’art, pas juste pour le plaisir d’être sur YouTube, un clip, une photo, raconte une histoire. Il y en a peu qui innovent, cepandant on peut prendre n’importe quel clip de Slas, avec chaque image, on peut trouver tout une histoire dessus.

span>span>span>span>Cette idée, me met d’ailleurs l’eau à la bouche, car un clip travaillé, c’est si beau, et intéressant à regarder…

span>span>span>Le clip qui suit : « Sé Pou-Ra-Fwèsh-i-w »span>, est un medley de plusieurs morceaux issus de l’album « span>Zayanntifik (ZIONTIFIC) » de Tysmé (Manu D’iShango). L’histoire de clip est tel que Slas refuse de réaliser un clip sur le morceau « Fwesh », fatigué de travailler sur des projets sans retour,  mais propose de le faire avec « Sé Pou », intro sur l’album, Tysmé lui soumet alors également « Ra ». Et voilà, Slas décide de réaliser le medley de tous ces morceaux.

Un clip « Symbole du culturel, de l’esthétique, du Kako ».

span>span>Ainsi on y retrouve des acteurs de Kako Mizik tels que Edson X, Exxòs, Meemee Nelzy, Ines… Et également, pleins de symboles, d’images pleines de sens.

Sortons de la réalisation cinématographique et passons à la réalisation de la playlist de l’artiste !

LA PLAYLIST D’INES KHAI:

  1. Le tritre Riverman de Benjamin Clémentine sur son « super album« ( qui est pour elle l’héritier de Nina Silone)

  2. Lady de Fela Kuti.

  3. Kokiyaj de Frank Nicolas : « ça ne s’explique même pas ».

  4. Sa fixette du moment ce sont les guitares voix, donc elle sélectionne bonus track « Ancestors » de Keziah Jones sur son dernier album, « une furie, son meilleur » selon elle.

  5. Le morceau Zoeio de son chanteur préféré toutes catégories confondues : Guy Konket.

  6. Robertine de Germain Calixte dit Chabin.

  7. Missie Ciminel d’Eugène Mona.

  8. Solid de Fwanswa Ladressau.

  9. Encore un titre avec la Guitare : Working Women Blues de Valérie John.

  10. Elle y aime beaucoup le travail des harmonies vocales : Go Boy de Zap Mama qui représente selon elle, un travail intéressant comme la logique de Kako Mizik, au début, c’était un groupe vocal avec des harmonies, donc les orignes africaines étaient présentes, même si c’est de la soul.

Et puis… si Alychouette ne lui avait pas limité la liste à 10, elle aurait pu y ajouter Valeri Louri sur qui elle était tombé sur l’album Bélya !

span>span>Ainsi, c’est une artiste géniale avec une belle oeuvre puissante, profonde et span>span>sincère que j’ai rencontré. Je recommande sans hésitation, j’aime particulièrement l’album Amazòn La pour moi c’est de la fraicheur et de la tradition. Une vraie identité, qui m’emballe et me transporte ! 

span>span>Une belle rencontre, Ines Khai, une allure de Queen, du calme, de la douceur, et une aisance dans ses connaissances (oui, j’en ai découvert des choses de cette rencontre lol) l’impréssion de n’avoir perçu qu’un petit échantillon de beaucoup de connaissances ; de très belles inspirations, un beau parcours, un bon moment, un bel échange. L’espoir de pouvoir la voir en live, dans pas trop longtemps, un jour en Martinique…

 

D’ailleurs, Ines Khai et la Martinique ?

La chanteuse s’est déjà rendue en Martinique. La première fois sur la place au Marin, à l’occasion du Festival international des jeunes talents. Sa première fois, qu’elle se déplaçait seule ainsi. Bien reçue, ce fut un de ces meilleurs souvenirs.

La seconde fois fu pour un concert à l’occasion de la sortie de Bwabwa.

Et elle serait contente d’y retourner !

J’aime Ines Khai et ce qu’elle propose, je vous recommande cette chanteuse !

span>Pour ces prochaines dates en Irlande, et encore plus, vous pouvez vous abonner à sa page Facebook.

Sur bandcamp, vous pourrez vous procurer son beau et bon travail.

XOXO,

Alychouette

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