
Ti bwa pé kè janmen lwen… Jour 10 #Cabanou2020
« Ti bwa péké janmen lwen », c’est l’histoire d’une playlist et celle de l’exil (j’avoue que le mot est un peu fort, peut-être pour la réalité, mais pas face au ressenti… Ainsi, si vous ne saviez pas que j’étais une coutumière de l’hypersensibilité, vous le savez désormais…).
Il y a une catégorie sur le blog que je garde pudiquement discrète. C’est la catégorie journal, elle y raconte sûrement beaucoup plus sur moi que toutes les autres… j’ai hésité à introduire un petit bout de cette part de moi dans ce calendrier de l’Avent #Cabanou2020 et en même temps, j’avais envie de partager cela et de vous proposer, pourquoi pas de prendre la parole en commentaires également…
Tanbou péké janmen lwen
C’est l’histoire d’un départ prévu et inattendu, voulu et appréhendé. D’un départ difficile, mais nécessaire, c’est la conscience d’appartenir à une tendance, une conscience qui s’accompagne d’un sentiment de frayeur…
Mais c’est un départ accompagné par le morceau « Tanbou péké janmen lwen« , l’histoire du départ d’un jeune vers le nouveau continent (du point de vue de mon côté de l’Atlantique ;-), l’Europe quoi… ). À la voix c’est la merveilleuse Meemee Nelzy et l’exceptionnel Dominik Coco. J’ai découvert ce morceau sur l’EP deEPly rooted de cette dernière, un feat. avec Alex Deaz qui était déjà sorti sur l’album de ce dernier !
Ou kèy aprann ke pèp an nou pa méyè ki on dot
é ke pon pèp asi la tè pa méyè ki nou…
Ou ké toujou toujou tann kè aw ka bat, kon batman a tanbou ».
Meemee Nelzy
Ces paroles ont beaucoup trottées dans ma tête… Et j’en ai fait un parallèle avec mes ti-bwa que m’a confectionné m’ont père et avec lesquels j’ai longtemps fait la koutja, ils n’étaient jamais loin de moi… Haha, les ti-bwa c’est le marquage du rythme, ce sont les battement, les pulsations, celles de la vie…
Une playlist participative
Vous vous souvenez sûrement de la playlist collaborative Kouraj (à laquelle vous pouvez toujours participer), la playlist « exil » est un peu dans le même genre, une playlist empreinte de mélancolie, de nostalgie, mais aussi de force, de courage, d’ambition, d’espoir, de rêves…
Il y a un morceau qui m’a beaucoup ému en live en début d’année ! Il s’intitule « Exil », c’est un morceau de Körinn. Il n’est pas sur Traversée, mais j’espère qu’il sortira bientôt… On aura sûrement l’occasion d’en reparler…
Voilà ma petite playlist sur YouTube, c’est toujours compliqué de partager des playlists comme ça, car non les morceaux ne sont pas tous disponibles sur les mêmes plateformes et/ou pour tous les pays, surtout pour les artistes indé… mais voici un petit bout de cette playlist.
Une playlist sur YouTube, que j’aurai pour sûr préféré réaliser sur Bandcamp directement, mais je vous fais confiance pour aller l’écouter là où elle impactera au mieux positivement pour les artistes 😉
N’hésitez pas à la regarder sur YouTube ou d’autre meilleure plateforme, afin que les cela puisse profiter aux artistes, et n’hésitez pas à participer !
Référentiel solèy
Et si le référentiel se déplaçait ? Que le centre du monde changeait... Et que de loin, de ce nouveau référentiel, cet ancien centre du monde semblait tombé du ciel, baigné de soleil et de constance, bien que soumis aux aléas de la chance au bon vouloir des vents, pluies et autres bénédiction tutoyant les cieux. Des directions d'une énergie mouvantes D'une énergie chaleur pouvant s'offrir à une population qui aimerait mieux ne pas en souffrir
De loin, voir bouger les saisons, les degrés les couleurs des cieux, et la flore poétiquement balayée Et penser à un soleil qui, toujours, nous acceptait en son sein chaque jour Et se rendre compte que même quant l'impression d'abandon s'immisçait récurremment c'est en s'éloignant qu'on comprend la fidélité d'un soleil qui a accepté sa paternité celle d'une population soleil qui de loin, devient population merveille !
Quand le référentiel se déplace, que le centre du monde change, et ne tourne plus autour du soleil, pas encore fidélisé, faute de réveil. Alors un mode Solèy enclenché, afin de persévérer, de ne jamais céder à un quotidien gris, triste, froid
Et puis en fait, peut-être est-ce la mauvaise divinité à laquelle on s'accroche ? Peut-être est-ce une nation du vent, de la neige ou autres...
Limyè
Alychouette